Les maladies en forêt ne sont pas une problématique nouvelle. Les forestiers y font face depuis plusieurs décennies (l’encre du châtaignier, la graphiose de l’Orme, etc). Toutefois, nous observons depuis les 20 dernières années une augmentation de la fréquence et de l’intensité de ces phénomènes. De nouveaux parasites sont introduits à la faveur des nombreux échanges commerciaux. Ils sont par ailleurs favorisés par le changement climatique.
L’avènement de nouveaux parasites est inéluctable. Pour le forestier, l’objet est de réduire la vulnérabilité du peuplement en favorisant la diversité et le mélange des essences, en veillant à installer les essences sur de sols « optimaux », etc… Les forestiers ne raisonnent dorénavant plus à l’échelle d’une essence ou d’une parcelle mais celui d’un écosystème.